Mathématiques et langage poétique chez Gilberto Owen

Belén Hernández Marzal

Resumo


On pense souvent que les mathématiques sont déconnectées du réel, mais plus encore de la poésie. Pourtant, mathématiques et poésie n’ont toujours pas été deux univers complètement étrangers. Ainsi, pour les Grecs, mathématiques et poésie faisaient partie des arts libéraux. Poésie, musique et mathématique intégraient le Quadrivium dans les études médiévales. Pour Pythagore, la musique et les mathématiques étaient des disciplines sœurs, celles-ci étant inséparables de la poésie. On dit souvent, également, que les Mathématiques sont la poésie de la science. Ce n’est pas étonnant, alors, que Gilberto Owen, poète mexicain, se serve du signe mathématique en tant que signe poétique. Il recourt également aux Mathématiques pour définir l’essence de la poésie : la poésie comme une énigme que le lecteur doit résoudre, d’après Owen, à la façon d’un détective, mais aussi d’un mathématicien. L’emploi de chiffres ou d’autres signes mathématiques contribue au renouvellement du langage poétique. En définitive, mathématiques et poésie se fécondent mutuellement pour créer une expression poétique singulière.

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DOI: 10.3895/S1982-873X2013000100015

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